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pandemina

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29 juin 2013

Pourquoi

Pourquoi on meurt, pourquoi tout ce qui peut apporter un peu de lumière dans notre vie doit inévitablement et tragiquement finir mal. Tout finit toujours mal, et ce qu’on prend comme une victoire doit toujours offrir sa revanche … L’amour, la noblesse, la liberté, l’héroisme….ne reste que la sagesse, la grande et dernière clé que l’on doit explorer… le seul espoir, l’hypothétique espoir qui sous-entend qu’elle apparaîtra comme par magie au cœur de notre esprit.. Peut-on être différent? Peut-on apprendre à l’être ? Comment garder la volonté jusqu’à l’aboutissement de nos actes ? Mais après, que faire, la notion même d’aboutissement est-elle compatible avec nos pauvres âmes humaines ? Chaque course sur la vie mène à une autre, puis encore une autre et une autre jusqu’à ce que l’on s’en aperçoive et que l’on se demande si l’on ne se trompe pas de route. On multiplie de façon exponentielle ce besoin de course allant tragiquement de paire avec notre difficulté à en être satisfait.. Un jour il fait plus sombre, les choses ont moins de saveur, il faut des mets de plus en plus fins, les odeurs deviennent vulgaires et l’on renifle thérapeutique à l’essence.. le sexe devient morose et il faut caresser plus forts et pénétrer plus brutalement à moins que l’on ne soit du genre cérébral et que l’on préfère jouer de l’esprit…l’argent devient alors indispensable.

Que faire ? Faut-il retarder et s’interdire de nouveaux besoins même si les moyens sont là, doit-on freiner cette exploration excitante ? Doit-on ne jamais chercher à obtenir plus de plaisir en vivant le plus simplement ? Peut-on revenir sur nos pas ? Peut-on l’accepter ou serions-nous plus soulagé d’y être contraints ?.. Enfin, peut-on agir seul ou est-ce tout ce qui nous manque ? Le contact qui permet le passage du courant, celui qui permet l’énergie et son étendue. Etrangement, c’est quand on croit trouver la bonne personne qui établira un contact longue durée à l’image d’une ampoule à économie d’énergie que l’énergie universelle s’étiole et se dissout dans une espèce de flou artistique formé d’esprits pastelisés qui s’entrecroisent sans jamais se fondre entre eux. La vie de couple devient rapidement chiante, les frissons disparaissent peu à peu, l’envie de l’un, parfois des deux s’étale de jour à semaine et de semaine à mois. On partage alors ses premiers projets matériels car il nous faut autre chose, puis lorsqu’on les premiers besoins matériel sont comblés, la nostalgie de l‘amour pur se fait sentir et un enfant naît, souvent deux…Organisation ! Un mot pour définir le classement de chaque chose à une place sous-entendant qu’une chose ne pourrait avoir plusieurs places, parfois les mêmes parfois des différentes, parfois coupés de période stables…. Mais après, que se passe-t-il ? Lorsque tout est rangé à sa place ? Le même sentiment qu’on éprouve en brûlant sa vie sans tarder. Cette impression de vide… L’un se manifeste calmement dans le pragmatisme et le pessimisme et l’autre dans la violence des sensations..

 

Le pire est de se résigner, lorsque chaque chose que l’on voudrait changer ou changer de place devient un vrai casse-tête, une impasse sans solution satisfaisante.. La tentation de se résigner est là, elle semble évidente. Il y a tellement de choses plus importantes que nous.. tellement de gens qui souffrent plus que nous… il paraît que tout est relatif et que parfois la souffrance amène le réveil de la grandeur d’âme.. Faut-il donc souffrir pour être heureux mais en ce cas ne sommes-nous pas frustrés de ne jamais pouvoir choisir notre souffrance et d’avoir le sentiment de la subir?

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29 juin 2013

Je suis la femme

Je suis la femme. La femme qui passe sa main sur le drap avant que tu ne te couches toujours plus tard que moi. Je suis la femme qui est là, chaque jour de chaque mois de chaque année et qui voit passer le temps, et les cycles du temps. Je suis le trou béant du monde des hommes dans lequel se déverse l’intensité de l’histoire. Je vois tes peurs, tes mensonges et j’attends ta confiance pleine et sereine. Mon amour est une terre fertile aux bouquets de la vie, que tu ne cueilles point ou plus assez.. Je sais, je vois, je connais les parts visibles à l’âme éveillée.. et le caché ne m’effraie point.

Je grimpe tel un lierre que tu n’enlaces plus sur les piliers de l’amour  ….

Partage…..Confiance….Communication…….Engagement…….

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